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Le blog du cerveau

16 avril 2024

Acrobaties aériennes et ingénierie

Acrobaties aériennes et ingénierie

La voltige, qui consiste à effectuer des manœuvres impliquant des attitudes d'avion qui ne sont pas utilisées en vol normal, est un aspect essentiel et passionnant des essais aéronautiques. Le fait de tester les avions à leurs limites par des boucles, des mouvements et d'autres manœuvres à haute intensité ne sert pas seulement à divertir, mais joue également un rôle important dans l'amélioration de la sécurité, de l'efficacité et de la durabilité des aéronefs. Cet essai explore l'importance de ces protocoles d'essai rigoureux et décrit comment la voltige aérienne contribue à notre compréhension des capacités et des limites des avions.

Les essais acrobatiques sont importants pour déterminer l'intégrité structurelle et le domaine de vol de l'avion. En soumettant les avions à des conditions intenses, les concepteurs peuvent mieux comprendre comment ils se comportent sous la contrainte et identifier tout point de défaillance potentiel dans un environnement contrôlé. Ce type d'essais est crucial non seulement pour les avions militaires, qui sont régulièrement confrontés à des conditions inconnues, mais aussi pour les avions commerciaux, afin d'assurer la sécurité des personnes dans des situations extrêmes.

Le looping est sans doute la plus emblématique des manœuvres de voltige, qui consiste pour l'aéronef à effectuer une conversion complète de 360 degrés dans le plan vertical. Le contrôle des loopings permet aux techniciens d'évaluer les contraintes exercées sur les ailes et le fuselage d'un avion, qui subit des forces gravitationnelles positives et négatives. Les déplacements consistent à faire tourner un avion le long de son axe longitudinal. Cette manœuvre permet de tester l'intégrité architecturale latérale et l'efficacité des surfaces de contrôle dans des circonstances de mouvement rapide. Elle permet également de déterminer la force symétrique de l'avion, étant donné que toute faiblesse structurelle peut entraîner des taux de roulis inégaux.

Un hammerhead, également appelé virage de décrochage, consiste à monter et descendre jusqu'à ce que l'avion perde son énergie vers l'avant, puis à pivoter de 180 degrés autour de son axe de lacet et à redescendre de haut en bas. Cette manœuvre est extrêmement utile pour tester la fiabilité du moteur en cas d'interruption de l'écoulement de l'air et l'efficacité de l'empennage à contrôler le lacet dans des conditions difficiles. Cette manœuvre moins courante mais tout aussi importante consiste à faire glisser l'avion vers l'arrière, queue en premier, après avoir décroché et avant de revenir au vol normal. Les glissades de la queue sont particulièrement efficaces pour tester la capacité des gouvernes à se réengager et à stabiliser l'avion juste après une perte extrême de vitesse.

Les essais de voltige permettent d'identifier et d'atténuer les problèmes potentiels liés à la conception et à l'exploitation des aéronefs avant leur mise sur le marché. En découvrant comment les aéronefs réagissent dans des situations graves, les concepteurs peuvent concevoir des systèmes qui maintiennent la stabilité et le contrôle, ce qui renforce considérablement la sécurité dans les situations d'urgence. Les essais acrobatiques continus permettent d'affiner le style de l'aéronef pour en améliorer les performances et la robustesse. Les ingénieurs en apprennent davantage sur les limites des matériaux et l'aérodynamique, ce qui peut conduire à des améliorations dans la fabrication des avions, comme l'utilisation de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies.

Les essais de voltige présentent également des avantages directs pour la formation initiale. Les pilotes d'avion formés à la récupération après des manœuvres extrêmes peuvent gérer un plus large éventail de situations de crise en vol, ce qui contribue immédiatement à la sécurité générale des vols. Malgré ces avantages, les essais de voltige posent plusieurs problèmes. Les risques encourus par les pilotes et le personnel chargé des essais sont importants, compte tenu de la nature maternelle des manœuvres. En outre, ces essais nécessitent des équipements très spécifiques et des employés qualifiés, ce qui entraîne une augmentation des coûts. En outre, la force exercée sur les aéronefs au cours de manœuvres sévères et répétées peut causer des dommages plus rapides, ce qui augmente les calendriers et les coûts d'entretien.

Les progrès des technologies de simulation pourraient à l'avenir réduire la nécessité de procéder à des évaluations réelles de la voltige aérienne. Les simulateurs haute-fidélité peuvent reproduire les contraintes physiques et les conditions d'élasticité rencontrées au cours d'un vol aérien, ce qui permet de réaliser des essais plus sûrs et plus rentables. Toutefois, il est peu probable que les essais en conditions réelles soient complètement modifiés en raison de la complexité des flux d'air et des conditions sur la planète réelle.

Tester les avions jusqu'à leurs limites par des manœuvres acrobatiques est une formation vitale dans l'industrie aérospatiale. Elle permet de s'assurer que les avions sont capables et dignes de confiance dans les conditions les plus extrêmes, ce qui améliore à la fois la sécurité et la satisfaction. Bien que difficiles et coûteux, les avantages de ce type d'essais sont inestimables et contribuent non seulement à la conception et à la sécurité des avions, mais aussi à la formation et à la préparation des aviateurs. Au fur et à mesure que la technologie s'améliore, l'intégration des simulations augmentera, mais ne remplacera pas totalement la nécessité des essais de voltige en conditions réelles, tout en conservant son rôle en tant qu'élément constitutif des méthodes de développement et de sécurité des aéronefs.

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27 février 2024

La fusion nucléaire pour une énergie propre

L'objectif d'un avenir énergétique propre, durable et fiable a longuement guidé la recherche et le développement dans le domaine de l'énergie. Parmi les nombreuses pistes explorées, la fusion nucléaire représente une promesse particulièrement séduisante. Elle offre la perspective d'une source d'énergie pratiquement inépuisable, avec des émissions de carbone négligeables et un risque d'accident nucléaire considérablement réduit par rapport à la fission nucléaire actuellement utilisée. Cet essai explore l'évolution de la fusion nucléaire en tant que technologie clé pour l'avenir énergétique, en mettant particulièrement l'accent sur le contexte européen et le rôle de pays comme la France dans cette transformation.

 L'état actuel de la fusion nucléaire

La fusion nucléaire, processus qui alimente le soleil, implique la fusion de noyaux atomiques légers pour former un noyau plus lourd, libérant une quantité d'énergie considérable dans le processus. Sa maîtrise sur Terre a longtemps été hors de portée en raison des défis techniques colossaux qu'elle présente, notamment la nécessité de maintenir des conditions extrêmes de température et de pression. Cependant, les avancées technologiques récentes ont rendu cet objectif plus tangible. Des projets internationaux tels que le Réacteur Expérimental International Thermonucléaire (ITER) en France et le National Ignition Facility aux États-Unis ont fait des progrès significatifs, démontrant la faisabilité de la fusion en tant que source d'énergie.

 Les progrès technologiques et l'accélération du développement

L'accélération de la recherche et du développement dans le domaine de la fusion est largement motivée par les progrès technologiques. L'amélioration des matériaux capables de résister aux conditions extrêmes à l'intérieur des réacteurs de fusion, ainsi que les avancées dans les technologies de confinement magnétique et inertielle, sont des facteurs clés. Ces progrès ouvrent la voie à la conception de réacteurs plus efficaces et économiquement viables. Par ailleurs, l'intégration de l'intelligence artificielle et du big data dans la recherche sur la fusion permet d'accélérer la compréhension et l'optimisation des processus de fusion, réduisant ainsi les délais et les coûts de développement.

 La fusion nucléaire dans le contexte européen

L'Europe, avec la France en tête, joue un rôle de premier plan dans le développement de la fusion nucléaire. Le projet ITER, situé à Cadarache en France, est le plus grand projet de recherche en fusion nucléaire au monde, impliquant la collaboration de 35 nations. Son objectif est de démontrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion comme source d'énergie à grande échelle. La réussite d'ITER constituerait une avancée majeure, ouvrant la voie à la construction de réacteurs de fusion commerciaux et à la production d'énergie propre en grande quantité.

 L'importance de la fusion pour un réseau électrique décarboné et flexible

La fusion nucléaire présente plusieurs avantages qui la rendent particulièrement attractive dans le contexte de la transition énergétique. Contrairement aux énergies fossiles, la fusion ne produit pas de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à l'effort global de décarbonation. De plus, à la différence des énergies renouvelables comme le solaire et l'éolien, la fusion offre une production d'énergie constante et prévisible, pouvant s'adapter aux besoins du réseau électrique sans dépendre des conditions météorologiques. Cette caractéristique est cruciale pour assurer la fiabilité et la flexibilité du réseau électrique.

 

10 janvier 2024

le chemin vers nulle part: une aventure de conduite unique

Dans un monde saturé de destinations, il existe une joie unique à voyager sur une autoroute qui ne mène nulle part. Ce concept, apparemment paradoxal, est une invitation enchanteresse à la flexibilité et à l'introspection, un détour des sentiers battus de la vie. La route qui ne mène nulle part n'est pas seulement un tronçon d'asphalte ; c'est un voyage vers l'inconnu, une toile pour l'imagination et une porte d'entrée pour découvrir l'émerveillement de l'absence de but.

L'aspect le plus étonnant de la conduite d'une voiture sur une route menant nulle part est sans aucun doute la libération des objectifs. Dans nos vies axées sur les objectifs, chaque mouvement, chaque voyage a un but, une destination. Mais ici, le cliché selon lequel le voyage a plus de valeur que le lieu trouve son concept le plus vrai. Cette autoroute n'exige pas de raison, ni même d'objectif. Elle nous permet d'apparaître dans l'instant, de nous libérer des contraintes des horaires et des itinéraires. Chaque virage est une occasion de spontanéité, chaque kilomètre une chance d'être présent.

Lorsque vous conduisez, le paysage se déploie comme un tissu de possibilités illimitées. La route vers nulle part serpente souvent à partir des itinéraires les plus pittoresques, à l'abri de l'agitation des lieux fréquentés par les voyageurs. Dans cet article, la nature existe sous sa forme la plus naturelle : sommets montagneux majestueux, prairies étendues, forêts denses ou déserts arides. Les couchers de soleil ont tendance à être plus vifs et l'air semble plus frais. Il ne s'agit pas seulement d'une rue, mais d'une place aux premières loges pour assister à une symphonie de la nature. Chaque voyage offre un nouveau spectacle, une nouvelle saison, un nouveau moment de la journée, ce qui en fait une expérience qui ne pourra jamais être reproduite à l'identique.

Dans la solitude et le silence du trajet, l'introspection se fait de manière naturelle. Cette rue devient un conduit pour nos sentiments, un espace où l'esprit peut errer aussi librement que les roues en dessous. C'est l'occasion de réfléchir, de se poser les innombrables questions de la vie, ou peut-être de se débarrasser de toute idée et de se prélasser dans la tranquillité du néant. La route qui mène nulle part nous permet de nous déconnecter, de nous éloigner des bruits et de l'agitation de la vie quotidienne et d'interagir avec notre moi intérieur.

Il y a une excitation naturelle à ne pas savoir où l'on se trouve. La route vers nulle part est destinée à ceux qui trouvent du plaisir dans l'exploration, qui se réjouissent de l'inattendu. Elle peut mener à une chute d'eau cachée, à une ruine ancienne, à une communauté pittoresque ou simplement à d'autres rues. Chaque virage est entouré d'une énigme, chaque distance d'une histoire à venir. C'est ce plaisir qui rend le voyage exaltant, une aventure sans fin où l'inconnu est la principale attraction.

Conduire une voiture sur un chemin qui ne mène nulle part peut être une expérience profondément solitaire, mais cela peut aussi être un voyage en compagnie. Seul, il offre une échappée paisible, les plus belles voitures un sanctuaire où l'on peut se retrouver avec ses sentiments. Avec des amis, il se transforme en une aventure discutée, une expérience de rapprochement. Les interactions se déroulent librement lorsque la planète extérieure est vraiment un flou de beauté, et que les silences partagés sont confortables et significatifs. La rue devient un lieu où l'on renforce les liens, où l'on se remémore des souvenirs et où l'on rit.

Ce voyage est une douce invitation à l'impermanence de la vie. Tout comme la route, nos vies sont en mouvement continu, souvent sans destination précise. Nous apprenons à apprécier le moment présent, à savoir que l'avantage de la vie réside dans sa nature éphémère - chaque voyage a une fin, chaque route doit tourner. Cette prise de conscience n'affaiblit pas l'esprit ; au contraire, elle insuffle un sentiment de gratitude pour le moment présent, pour le voyage que nous entreprenons, quel qu'en soit l'aboutissement.

Pour votre esprit créatif, la route qui ne mène nulle part est une muse. Les artistes, les écrivains indépendants, les musiciens et les penseurs trouvent depuis longtemps leur inspiration dans la solitude et la douceur des voyages sans but. Les panoramas changeants, le rythme de la rue, la solitude, tout cela joue un rôle dans un mode de pensée où la créativité s'épanouit. Les idées semblent couler aussi librement que les kilomètres défilent, sans s'encombrer des contraintes de la destination finale.

À bien des égards, la direction vers nulle part est en fait une métaphore de la vie elle-même. Elle nous rappelle que tous les voyages n'ont pas de point d'arrivée défini. Elle nous apprend à nous réjouir de l'imprévu, à embrasser le voyage sans nous fixer sur la destination. Il nous montre l'importance de résider dans le présent et de trouver la beauté dans les moments éphémères.

Voyager sur une route qui ne mène nulle part n'a rien à voir avec le voyage physique proprement dit. Il s'agit de découvrir les joies de l'imprévisible, la paix de la solitude et le plaisir de l'exploration. C'est un témoignage du fait que parfois, les expériences les plus efficaces proviennent des endroits les plus inattendus.

15 novembre 2023

Les rites sacrificiels du capitalisme dont nous ne parlons pas

Chaque société a au moins une histoire dominante. Considérez-le comme la ligne officielle: voici qui nous sommes, ce que nous faisons et pourquoi. Mais si vous faites attention, vous remarquerez peut-être d'autres histoires aussi. Des histoires qui circulent sous le radar - et parfois même en plein air - contredisant le récit officiel. La plupart des gens ne les reconnaissent pas ouvertement, mais les signes sont partout.
Pensez aux saints catholiques diffusant leurs messages polythéistes et ataviques sur des fenêtres d'église aux couleurs vives. Voir la majestueuse Marie, dont l'exaltation aide à contenir les tensions d'une religion monothéiste, centrée sur le père, officiellement dans le déni du féminin divin. La Reine du Ciel passe en revue les lacunes de l'histoire principale, la rendant plus attrayante, plus pratique.
L'Église a besoin de Marie. Sans elle, l'histoire dominante pourrait s'effondrer.
Ainsi déployés, les contre-récits ne sont pas nécessairement une menace, mais peuvent servir à contraindre les instabilités d'un système, à équilibrer ses tensions. Supritha Rajan, professeur d'anglais à l'Université de Rochester, voit l'histoire dominante du capitalisme fonctionner de cette façon. Faisant partie d'une vague de spécialistes des sciences humaines examinant de plus près la signification et l'histoire du capitalisme, son livre, A Tale of Two Capitalisms, révèle comment les domaines de l'anthropologie et de l'économie, ainsi que la forme littéraire du roman, qui se sont développés ensemble en à la fin des XVIIIe et XIXe siècles, se sont pollinisés les uns les autres et ont travaillé en tandem pour enquêter et proposer de nouvelles théories sur la nature et la culture humaines. Ensemble, ils ont contribué à créer une nouvelle histoire pour les citoyens d'un monde émergent.
Rajan est née en Inde et a émigré avec sa famille au Massachusetts à l'âge de sept ans. Elle est à l'écoute de la façon dont le récit dominant du capitalisme est apparu à l'apogée de la puissance coloniale britannique, à une époque où les grands penseurs considéraient souvent les pays éloignés comme l'Inde comme des sites de cultures statiques, dominées par la superstition et primitives que le système capitaliste rendre obsolète.
L'histoire officielle du capitalisme, explique Rajan, trace une progression linéaire des chasseurs-cueilleurs à la pensée magique faisant leur camionnage et leur troc », comme dirait Adam Smith, aux capitalistes mondiaux rationnels d'aujourd'hui engagés dans la libre concurrence. Cette histoire insiste - et nous arrivons ici à une partie délicate - que lorsque les individus agissent dans leur propre intérêt, les meilleurs résultats se produisent pour tout le monde. Des millions d'actions égocentriques s'additionnent pour créer un équilibre qui donne naissance à une société plus juste et plus stable, créative et abondante que jamais.
Tout un conte! Mais loin de toute l'histoire, explique Rajan. Elle prévient que l'accepter à sa valeur nominale nous aveugle sur la façon dont il endommage nos vies.
Agents rationnels, actions rituelles
Rajan trace le développement de l'anthropologie en tant que domaine d'étude distinct à une époque où les pratiquants avaient tendance à séparer les choses comme le rituel et la magie - souvent exécutées en commun - du flux principal de la vie moderne. À ce moment-là, cette substance appartenait à la périphérie, contenue, peut-être, en quelques heures à l'église le dimanche ou dans les salles de divertissement. Les anthropologues soutiennent que la relégation de l'irrationnel »en marge est ce qui distingue les sociétés avancées des lieux arriérés où de telles activités restent au cœur de la vie.
Rajan a commencé avec un pressentiment que les rites magiques, les rituels sacrificiels et les valeurs sacrées n'étaient pas seulement des reliques d'un passé pré-moderne, mais en fait tissés directement dans l'histoire du capitalisme depuis le début. Ils existent partout sous notre nez, surgissant dans les activités économiques quotidiennes et imprégnant même les échanges de haute technologie du marché mondial. Ce que l'on nous apprend à considérer comme irrationnel et rationnel sont en fait des catégories mobiles et flexibles qui se chevauchent continuellement.
Pour tester son intuition, Rajan revisite l'époque où la spéculation capitaliste et le crédit remplaçaient l'économie terrestre traditionnelle de la Grande-Bretagne. Des technologies comme le télégraphe s'effondraient dans le temps et l'espace, et la vie sociale se transformait de modèles de parenté étendue à la famille nucléaire que nous connaissons aujourd'hui. À cette époque, les anthropologues façonnaient une histoire que la société humaine a développée à partir d'un foyer sur la religion primitive à l'étreinte du rationalisme scientifique. Toutes les idées pré-modernes qui pourraient apparaître dans les nouvelles formes étaient censées être simplement des fantômes en train de disparaître.
Les économistes politiques, note-t-elle, sont allés encore plus loin: ils ont insisté sur le fait que l'économie capitaliste avait complètement exorcisé ces fantômes. Le nouvel être humain a été salué comme un homo economicus »- une personne rationnelle qui recherche la richesse pour des motifs égoïstes. Lui, car un tel être était supposé être un homme, appartenait strictement au domaine du profane.
Les grands romanciers victoriens, qui étaient très impliqués dans ces développements, sentaient que quelque chose n'allait pas tout à fait dans l'histoire. Ils ont remarqué que le capitalisme produisait non seulement l'abondance et la stabilité, mais l'inégalité, l'aliénation et la misère. Pourtant, en critiquant le nouveau système, ils ont eu tendance à accepter et même à renforcer la séparation des catégories d'expérience sur laquelle les spécialistes des sciences sociales ont insisté. La fameuse condamnation de Thomas Carlyle du paiement en espèces «comme le seul lien» du capitalisme, par exemple, a posé un domaine économique comme celui où les valeurs éthiques et religieuses n'ont aucune influence.
Mais en était-il vraiment ainsi?
Rajan reprend le cas de Charles Dickens, souvent considéré comme le grand anticapitaliste de la littérature victorienne, qui a observé qu'une société d'acteurs économiques intéressés pouvait produire une terrible horreur. Idéologiquement opposé à divers aspects du capitalisme, il s'est tourné vers des idées sacrées comme le sacrifice et le rituel pour imaginer une communauté investie dans des valeurs telles que le désintéressement, la réciprocité et la communauté - les valeurs mêmes mises en danger par le modèle capitaliste de l'intérêt personnel.
Dans A Tale of Two Cities, dont l'intrigue commence en 1775, Dickens dépeint Paris comme une ville coincée dans des modes économiques et sociaux arriérés contrairement à la ville plus productive et moderne de Londres. Mais pour que le capitalisme fonctionne harmonieusement à Londres, quelque chose de la sphère religieuse devait être ajouté à la sauce. Dickens jette une femme, Lucie, comme la personne qui enlève la puanteur à toutes les affaires égoïstes menées par les hommes - un ange victorien dans la maison », un emblème de toutes les valeurs non utilitaires que l'homo economicus n'aurait prétendument pas utilisées . Lucie, comme beaucoup d'autres personnages féminins dans les romans victoriens, est extrêmement compatissante et sacrifie pour le plus grand bien: elle est homo communis.
Dickens fait de cette femme homo communis la servante de l'homo economicus, gardant sa maison et guidant sa meilleure nature. Comme le rôle de Marie dans l'Église catholique, elle rend l'histoire officielle du capitalisme plus agréable au goût et aide à cacher ses échecs. Contre la vision populaire de Dickens comme quelque chose de radical, Rajan souligne qu'avec sa narration, il réintègre les valeurs sacrées d'une manière qui finit par aider le capitalisme à se développer. (En tant qu'auteur populaire vendant des livres, note-t-elle, le capitalisme le servait assez bien). Ce qui avait été déshérité de la pensée économique et poussé vers les colonies revient à la ville en tant que femme domestique qui synthétise les valeurs marchandes et non marchandes. Cette décision, soutient Rajan, est un modèle fréquent non seulement dans la fiction, mais dans toute la pensée économique. C'est un deuxième récit qui cache les lacunes de l'histoire officielle.
La main visible
Comme leurs amis romanciers, les premiers spécialistes des sciences sociales n'étaient pas insensibles à la possibilité qu'une société d'acteurs économiques intéressés pourrait se retrouver dans une guerre constante. Lorsqu'ils ont demandé comment les intérêts des individus pouvaient être harmonisés, ils ont souvent fini par penser aux valeurs éthiques. L'homo economicus pourrait conduire l'histoire du capitalisme, mais les économistes politiques revenaient sans cesse à des idées comme la communauté, le consensus, la réciprocité et la juste distribution - même un comportement rituel.
Rajan note que les théoriciens de l'équilibre économique, par exemple, avaient tendance à présenter la société comme réalisant un équilibre entre l'intérêt personnel et le sacrifice de soi pour le succès de l'ensemble. Le principal philosophe du XIXe siècle John Stuart Mill et William Jevons, un économiste et logicien anglais, ont décrit le capitaliste moderne idéal comme une personne qui a la discipline pour faire des sacrifices - s'abstenir de plaisirs à court terme et travailler dur aujourd'hui pour stocker de l'argent pour le avenir. Cette éthique du sacrifice devient la clé de la cohésion et de la stabilité sociales - tout comme c'était le cas, souligne Rajan, dans les sociétés dites «pré-modernes».
Les idées de sacrifice et de valeurs sacrées viennent également jouer dans les théories du travail. Adam Smith a décrit le travail comme la forme de propriété la plus sacrée et la plus inviolable qu'une personne possédait, la posant comme une source sacrée de la richesse de la nation, le fondement pieux du système économique lui-même: nous nous sacrifions dans notre travail pour avoir le don de nous-mêmes en retour », écrit-il dans La richesse des nations. Le travail est sacrifié, sacralisé et régénéré. L'économiste politique britannique David Ricardo, Mill et Jevons l'ont suivi en décrivant une économie circulaire sacrifiée dans la théorie de la valeur du travail.
John Ruskin, un critique du capitalisme industriel, a glorifié l'ouvrier comme une sorte de saint martyr qui assure la reproduction de la vie et la stabilité de la société à travers la sueur de son front. Dans la création du martyr ouvrier, Ruskin fait le pont entre le laïc et le religieux. Dans les endroits colonisés, un éleveur sacrifiant une vache pour promouvoir le bien-être de la communauté serait considéré comme primitif, mais une personne moderne sacrifiant son travail était autre chose. (Rajan note que Karl Marx a également repris l'idée du travail comme sacrifice, même si pour lui il était obscène, plutôt que glorieux, que les capitalistes accumulaient de la richesse sur le dos de sacrifices de travailleurs).
Les économistes, malgré leur adhésion déclarée à la rationalité, présentaient également continuellement les forces économiques comme des énergies quasi magiques. Pensez à la célèbre main invisible de Smith, une sorte de dieu du marché qui coordonne les actions humaines et surmonte en quelque sorte l'individualité atomisée. Rajan observe astucieusement que la notion de communauté se cache ici - des gens coordonnant inconsciemment leurs actions pour parvenir à un consensus de société.
L'économiste de la fin du XIXe siècle, Alfred Marshall, est allé jusqu'à invoquer le concept de chevalerie médiévale pour expliquer le fonctionnement des systèmes économiques modernes. Dans Les possibilités sociales de la chevalerie économique », il a critiqué les récits contemporains du marché libre et a décrit une voie médiane entre la non-ingérence du gouvernement et un État providence systémique, faisant appel à un esprit de chevalerie» qui pourrait inciter les gens à combiner leurs propres intérêts avec le sacrifice de soi. Ce modèle fonctionnerait pour maintenir l'administration paternaliste requise pour l'Empire britannique.
Alors que la discipline de l'économie continuait à se développer, Rajan montre que si les praticiens professionnels pourraient en venir à se concentrer davantage sur les mathématiques, l'objectivité scientifique et s'éloigner de leurs racines dans la philosophie morale, ils ne pourraient jamais bannir complètement les anciens fantômes - principalement parce qu'ils étaient t fantômes, mais acteurs centraux dans le nouvel ordre. Selon elle, le système capitaliste moderne ne peut se passer de l'éthique de la communauté, de l'interdépendance et de la réciprocité officiellement associées aux sociétés pré-modernes et pré-capitalistes. Les valeurs marchandes et non marchandes fonctionnent toujours côte à côte.
Trouver un nouveau tracé
Si vous avez vécu et respiré le capitalisme mondial depuis sa naissance, examiner son récit peut ressembler un peu à un poisson analysant l'eau. Mais, comme le soutient Rajan, nous devons l'examiner parce que ses défauts et ses tensions menacent d'assécher tout l'étang.
Il devient chaque jour plus difficile de nier l'épave humaine provoquée par le capitalisme partout où il existe - le tas fumant d'aliénation, les défaillances du marché, les inégalités et les résultats truqués. Les partisans de la mondialisation acclament le capitalisme sans entraves comme vecteur de diffusion des valeurs démocratiques, de la liberté et des échanges réciproques, mais en réalité, comme le note Rajan, l'entrée et la participation ne sont pas également ouvertes à tous. Cette réalité éclate actuellement dans les troubles mondiaux et la montée du populisme de droite. De toute évidence, l'histoire officielle et ce qui se passe sur le terrain ne correspondent pas: beaucoup de gens travaillent dur mais obtiennent peu d'avantages, tandis que beaucoup qui ne travaillent pas s'enrichissent.
La conviction que la magie des marchés se traduira par la solidarité mondiale, le progrès et la richesse pour tous ressemble un peu à la pensée magique.
Le récit officiel du capitalisme est facile à reconnaître, mais le second est plus difficile à voir: vous devez le reconstituer. Marx a décrit le capitalisme comme une fausse conscience idéologique, mais Rajan détecte quelque chose de plus complexe, arguant que si vous pouvez montrer les idées éthiques et les valeurs communautaires sacrées incorporées dans les propres paradigmes et prémisses du capitalisme, vous pouvez commencer à le tenir responsable de ces idéaux dans le économie mondiale mondialisée.
Pour commencer, nous pouvons reconnaître que les êtres humains ne sont pas simplement des concurrents atomistes, mais des êtres qui cherchent à partager une expérience et un destin communs. C'est peut-être la raison pour laquelle le mouvement Occupy a été une expérience si grisante pour beaucoup. Le slogan «Nous sommes les 99%» était un répit de l'oppressif Je »- l'anomie douloureuse de l'individualisme sur laquelle l'histoire officielle insiste.
Lorsque nous parlons de ce récit tacite du capitalisme, nous pouvons renoncer à prétendre que les valeurs morales et économiques sont opposées ou en quelque sorte séparées. Nous pouvons dire clairement, par exemple, que la crise financière de 2007-2008 n'était pas seulement un échec des marchés, mais un échec de la moralité - pour quoi d'autre pouvez-vous honnêtement l'appeler lorsque les banques prédatrices échappent à la justice alors que les gens ordinaires souffrent? Nous pouvons nous demander qui fait le sacrifice et pour quel bien le système fonctionne.
Nous pouvons également voir comment le déploiement stratégique de valeurs sacrées et de rituels peut être utilisé pour dissimuler des activités nuisibles. Dans la Silicon Valley, les dirigeants insufflent des valeurs orientales comme la pleine conscience et la méditation dans les lieux de travail d'une manière qui couvre l'exploitation des employés et des consommateurs autour de laquelle de nombreuses entreprises sont construites. Une entreprise peut espionner les gens pour en tirer un profit, mais l'adhésion à des valeurs sacrées (rappelez-vous l'ancienne devise de Google, Don't be evil) aide à cacher la mission d'exploitation. Nous pouvons appeler des cadres qui attribuent une valeur intrinsèque aux gens, même s'ils enlèvent ce dont les gens ont besoin pour survivre.
Si nous pouvons clairement voir le double récit à l'œuvre, peut-être pouvons-nous insister pour que l'homo communis ne soit pas le serviteur de l'homo economicus, mais le maître.
Le capitalisme est-il le problème, ou ne savons-nous simplement pas ce que c'est?
Saviez-vous que le capitalisme fonctionne mieux avec de faibles coûts de logement et un faible coût de la vie?
C'est vraiment évident.
Les employés tirent leur argent des salaires et les employeurs paient des coûts de logement élevés grâce aux salaires, ce qui réduit les bénéfices et conduit à la délocalisation.
Revenu disponible = salaire - (impôts + coût de la vie)
Il y a un autre terme entre parenthèses avec taxes.
Une nouvelle idéologie avait conquis les élites mondiales et elle leur disait exactement ce qu'ils voulaient entendre.
À leur insu, le tout était basé sur une économie défectueuse qui les avait amenés à croire les petits
Etat, le capitalisme non réglementé n'a jamais été.
William White (BIS, OCDE) explique comment l'économie a réellement changé il y a plus de cent ans, alors que l'économie classique a été remplacée par l'économie néoclassique.
Il pense que nous sommes sur la mauvaise voie depuis cent ans.
Les économistes classiques avaient observé le monde du petit État, le capitalisme non réglementé tel qu'il était au début et c'était vraiment très différent, mais comment les élites d'aujourd'hui allaient-elles le savoir?
Mais le taux de profit n'augmente pas, comme le loyer et les salaires avec la prospérité et baisse avec la déclinaison de la société. Au contraire, il est naturellement faible dans les pays riches et élevé dans les pays pauvres, et il est toujours le plus élevé dans les pays qui vont le plus vite se ruiner. » Adam Smith / économiste classique
L'intérêt des propriétaires est toujours opposé à l'intérêt de toutes les autres classes de la communauté »Ricardo 1815 / Economiste classique

31 août 2023

STEM et pilotes de chasse : attirer les enfants

Cet article se penche sur le sujet intriguant des raisons pour lesquelles les jeunes enfants s'imaginent souvent devenir pilotes de chasse. Il explore les différents facteurs qui contribuent à cette aspiration, par exemple l'attrait du vol, l'influence des médias et des modèles, l'expérience de l'aventure, le besoin d'héroïsme et la poursuite d'un bouclier personnel et national. En comprenant ces motivations, nous comprenons mieux les aspirations et les rêves des jeunes esprits et leur effet potentiel sur les futures générations de pilotes.

La fascination pour le vol a captivé l'imagination des individus depuis des temps immémoriaux. C'est un désir partagé par de nombreux enfants, dont certains souhaitent devenir pilotes de chasse. Les pilotes de chasse représentent l'incarnation de la bravoure, Sukhoi Su-35 Flanker-E Flanker de l'habileté et de la précision. Dans cet article, nous explorons les multiples raisons qui sous-tendent cette aspiration, en mettant en lumière les variables qui poussent les jeunes à s'orienter vers une telle profession. Le vol est un symbole de liberté et de capacité à défier les limites du terrain. Les enfants sont naturellement curieux et l'idée de s'élever dans le ciel les attire énormément. Le simple plaisir de défier la gravité et d'expérimenter l'inconfort des voyages aériens incite les jeunes esprits à rêver de devenir pilotes de chasse.

Les médias jouent un rôle considérable dans la formation des aspirations des enfants. Les pilotes de chasse sont généralement présentés comme des héros dans les films, les jeux vidéo et les livres. Ces représentations donnent une image romancée des aviateurs, ce qui suscite le désir de copier leur bravoure et leurs capacités. En outre, les enfants sont exposés à des aviateurs de chasse réels comme modèles de fonction, tant par le biais de récits historiques que par la couverture médiatique contemporaine. Ces influences renforcent encore l'idée que devenir pilote de chasse est une quête noble et estimée. Les enfants sont naturellement attirés par l'expérience et l'enthousiasme. La nature vivifiante du vol à grande vitesse, de l'exécution de manœuvres compliquées et de l'intérêt pour le combat aérien enflamme leur pensée créative. La recherche de sensations fortes qu'implique le fait d'être pilote de combat mma intéresse leur expérience de l'aventure et leur désir de vivre des scénarios à forte dose d'adrénaline.

Les enfants fantasment généralement sur des actions héroïques et sur le fait de sauver la situation. Les pilotes de chasse sont perçus comme des défenseurs de la terre, chargés de protéger les civils et de maintenir la paix. L'idée d'être un héros, d'avoir un impact important et de défendre leur pays motive les jeunes à aspirer à cette profession. Le désir inné de l'être humain de se protéger et de protéger les autres joue un rôle crucial dans l'aspiration à devenir un initial de combat. La nécessité d'assurer la sécurité de leurs proches et de leurs concitoyens pousse les jeunes à envisager des professions dans les forces armées. Les pilotes de chasse représentent la ligne de front de la défense, inculquant un sentiment de fierté et de responsabilité aux enfants qui souhaitent contribuer à la protection de la nation.

Les enfants qui grandissent dans des environnements qui célèbrent l'aviation, tels que les meetings aériens, les musées ou les bases aériennes, sont plus susceptibles de développer un vif intérêt pour le métier de pilote de chasse. Le contact avec les avions, les conversations avec les aviateurs et le fait d'être témoin de la détermination et du talent requis dans ce domaine alimentent leur passion pour l'aviation. La poursuite d'une carrière comme celle d'un pilote de chasse nécessite souvent un solide travail de base en recherche, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM). Lorsque les enfants abordent ces sujets à l'école, ils peuvent développer une affinité pour les domaines liés à l'aviation, ce qui renforce leur curiosité à l'égard d'une carrière dans le ciel. La stimulation cérébrale que procurent les aspects pratiques du vol et la nécessité d'étudier en permanence attirent également de nombreux jeunes esprits.

Dans certains cas, les enfants aspirent à devenir pilotes de chasse en raison de l'influence de leur famille. Grandir avec des parents, des membres de la famille ou des amis proches qui ont servi dans les forces armées ou qui ont fait leurs armes en tant qu'aviateurs peut susciter une profonde admiration et un désir de perpétuer l'héritage. Les histoires, les activités et la satisfaction associées à ces contacts familiaux contribuent au désir de l'enfant de suivre leurs traces.

La fascination pour le vol et le désir de devenir un chasseur initial résultent d'une combinaison de facteurs, notamment l'attrait du vol, l'influence des médias, le sens de l'aventure, le besoin d'héroïsme, la quête d'une sauvegarde personnelle et nationale, l'exposition à la culture aéronautique, l'éducation à Come et l'impact sur la famille. Comprendre ces motivations peut nous aider à valoriser les objectifs et les buts des jeunes esprits tout en reconnaissant l'importance de soutenir et d'entretenir leur passion pour l'aviation. En promouvant et en informant ces futurs individus, nous assurons une génération future de pilotes de chasse compétents et dévoués qui continueront à fournir et à protéger leurs nations dans le monde entier avec respect et bravoure.

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2 juillet 2023

Pourquoi Facebook et d'autres géants de la technologie se sont-ils enfuis avec des concurrents

Les sociétés Big Tech, dont Google, Facebook, Amazon, Microsoft et Apple, ont engagé individuellement et collectivement un nombre sans précédent d'acquisitions. Dans un nouvel article, Big Tech Acquisitions and the Potential Competition Doctrine: The Case of Facebook, nous documentons les 90 acquisitions réalisées par Facebook depuis 2007 et examinons l'applicabilité de la doctrine de la concurrence potentielle à deux de leurs plus gros achats.
Les géants de la technologie comme Facebook opèrent sur des marchés dotés de caractéristiques uniques telles que de puissants effets de réseau qui peuvent faire pencher le marché vers la domination d'une seule entreprise. Mais ces effets sont une épée à deux tranchants. Les start-ups créatives avec des produits innovants peuvent également capturer des effets de réseau qui leur permettent de se développer rapidement, de gagner une large base d'utilisateurs et de devenir un concurrent concurrentiel de l'entreprise dominante. Ce potentiel pour les start-ups de défier les leaders du marché relance le processus concurrentiel au sein du marché principal de l'entreprise dominante. Dans ce contexte, les acquisitions de concurrents naissants par des entreprises dominantes sapent la concurrence actuelle et future et renforcent la domination du titulaire face aux changements technologiques.
Alors, pourquoi les agences antitrust ont-elles accordé si peu d'attention aux centaines de fusions impliquant de futurs concurrents potentiels des sociétés Big Tech? Nous soutenons que la doctrine de la concurrence potentielle qui serait directement applicable à ces situations a été l'une des premières victimes de la révolution de l'école de Chicago qui a balayé le monde antitrust dans les années 1970 et 1980. En particulier, la décision de 1974 du juge Powell dans United States v. Marine Bancorporation a sapé l'applicabilité de l'analyse de la concurrence potentielle d'une manière qui rendait pratiquement impossible l'application aux marchés des plateformes en ligne. Après l'élection de Ronald Reagan, le ministère de la Justice a emboîté le pas avec de nouvelles lignes directrices sur les fusions entravant encore plus la doctrine.
Nous illustrons les conséquences de la doctrine de la concurrence potentielle atténuée dans le contexte de l'achat d'Instagram par Facebook en 2012 et de son accord WhatsApp de 19 milliards de dollars en 2014. Ces deux fusions ont évité d'être contestées par les autorités antitrust, mais ont été vivement critiquées par les commentateurs antitrust. . Les détails de ces acquisitions sont révélateurs. En 2012, Facebook était sous la pression des investisseurs avant son introduction en bourse, tout en s'efforçant simultanément de réorienter son réseau d'une plate-forme de bureau vers une base d'utilisateurs mobiles. Au cours de cette période, les applications natives mobiles dotées de fonctionnalités sociales telles qu'Instagram et Foursquare attiraient un nombre croissant d'utilisateurs et menaçaient de détourner l'engagement des utilisateurs de Facebook précisément lorsque sa base de revenus était sous examen. Instagram était particulièrement populaire auprès des jeunes utilisateurs qui se concentraient sur le partage de photos sur mobile. Les analystes de l'industrie ont suggéré qu'Instagram était censé défier Facebook dans son principal marché de réseautage social. En appliquant les normes de preuve requises pour une contestation en vertu de la doctrine de la concurrence potentielle, nous montrons que même le solide argument prima facie d'Instagram en tant que concurrent potentiel est difficile, voire impossible à établir, compte tenu des niveaux de preuve extraordinaires requis par la doctrine.
De même, en 2014, WhatsApp était l'application de messagerie la plus importante et connaissant la croissance la plus rapide au monde. Il était fiable, abordable, fonctionnait au-delà des frontières nationales et offrait un chiffrement de bout en bout. Plus important encore, WhatsApp était populaire sur les marchés où Facebook Messenger était un entrant tardif et qui se développait à un rythme record. Au moment de l'acquisition, WhatsApp comptait 450 millions d'utilisateurs actifs par mois et gagnait un million d'utilisateurs par jour. Les utilisateurs de WhatsApp étaient également inhabituellement engagés; plus de soixante-dix pour cent des utilisateurs de WhatsApp ont accédé à l'application quotidiennement. WhatsApp aurait pu être un point d'entrée critique sur le marché des réseaux sociaux et un défi pour Facebook. Cependant, une fois encore, les agences antitrust compétentes n'ont pas constaté de problème sur la base d'une analyse de la concurrence potentielle.
Nous soutenons que le problème du contrôle des concentrations dans les industries de haute technologie n'est pas lié à l'innovation technologique ou aux changements dans la structure du marché. Au lieu de cela, il est lié à la détention continue de la Chicago School of Antitrust qui a entravé la doctrine de la concurrence potentielle d'une manière qui l'a rendue à toutes fins pratiques non pertinente. Les exemples Instagram et WhatsApp montrent comment la doctrine de la concurrence potentielle est conçue pour échouer. Nous soutenons que pour délier les mains des agences antitrust, les énormes exigences de preuve initiales de l'affaire prima facie imposées par la Chicago School aux demandeurs antitrust doivent être remplacées par une simple présomption structurelle selon laquelle les entreprises de haute technologie dans les marchés concentrés qui achètent des start-ups les sociétés sur les marchés adjacents ou proches créent une présomption réfutable d'illégalité. À ce stade, la charge incomberait aux partisans de l'acquisition pour démontrer que la fusion ne nuirait pas à la concurrence sur aucun marché. Selon cette approche, les obstacles actuels à la contestation des fusions potentielles de la concurrence peuvent être réduits sans sacrifier l'importance d'une analyse complète de la concurrence.

4 avril 2023

Les techniques de combat aérien pendant la Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale a été l'un des conflits les plus meurtriers de l'histoire de l'humanité, avec plus de 70 millions de morts. L'un des principaux aspects de la guerre a été le combat aérien, qui a joué un rôle crucial dans l'issue des batailles et des campagnes. Tout au long de la guerre, la technologie et les tactiques des avions se sont développées rapidement, et les pilotes de chasse sont probablement devenus les héros les plus célèbres et les plus vénérés de l'affrontement.

L'importance des combats aériens au cours de la Seconde Guerre mondiale ne doit pas être surestimée. La puissance atmosphérique a été utilisée à diverses fins, notamment pour les bombardements stratégiques, l'aide au sol, la reconnaissance et l'interception des avions ennemis. La capacité à contrôler le ciel a donné un avantage décisif dans les batailles et a permis une plus grande polyvalence dans les opérations militaires. Plus précisément, la force aérienne a joué un rôle vital dans la bataille d'Angleterre, la bataille de Midway et le débarquement en Normandie.

Au cours de la guerre, plusieurs avions ont été créés et utilisés pour les combats aériens, chacun ayant ses propres forces et faiblesses. L'un des avions les plus populaires pendant la guerre était le Messerschmitt Bf 109 allemand, qui était très manœuvrable et avait une vitesse élevée de plus de 400 miles par heure. Le Spitfire britannique et le P-51 Mustang américain, tous deux réputés pour leur vitesse, leur agilité et leur puissance de feu, étaient également très populaires.

Cependant, le succès des combats aériens dépendait non seulement des avions, mais aussi de l'habileté et du courage des pilotes de chasse. Ces pilotes étaient généralement de jeunes hommes, à peine sortis de l'adolescence, qui effectuaient des missions périlleuses au-dessus du territoire ennemi. Ils étaient confrontés non seulement aux dangers des tirs ennemis, mais aussi à l'effort physique et mental que représente le vol à haute altitude pendant de longues périodes. Les pilotes les plus productifs étaient ceux qui avaient appris l'art du combat aérien, mêlant leur talent organique à des compétences tactiques, à une compréhension de la situation et à des réflexes rapides.

Pour perfectionner le combat aérien, diverses techniques ont été mises au point tout au long de la guerre. La plus importante est l'utilisation du balayage de chasseurs, une équipe de chasseurs survolant le territoire ennemi et attaquant tout avion ennemi qu'ils rencontrent par hasard. Cette technique permettait de mieux contrôler le ciel et d'empêcher l'ennemi de lancer des attaques de choc. Une autre approche clé était l'utilisation du "Thach Weave", une manœuvre défensive utilisée par les pilotes américains qui consistait à faire planer deux avions de façon croisée, rendant ainsi difficile pour les avions ennemis de se concentrer sur l'un d'entre eux.

En conclusion, le combat aérien a été un élément crucial de la Seconde Guerre mondiale, jouant un rôle important dans l'identification de l'issue des batailles et des campagnes. Les avions utilisés en combat aérien, les pilotes de chasse mma qui les ont pilotés et les techniques développées pour perfectionner l'art du combat aérien ont tous joué un rôle important dans le succès de la guerre. La bravoure et le talent de ces pilotes continuent d'être célébrés aujourd'hui, nous rappelant l'importance de la puissance atmosphérique dans la guerre moderne.

combat aerien (2)

4 mars 2023

De Ryle à Sartre

Philosophe français et principal porte-parole de votre mouvement existentialiste dans la France de la guerre des éditions. L'œuvre la plus importante de Sartre, Getting and Nothingness, a une dette personnelle fantastique envers de nombreux qui avaient déménagé juste avant lui, principalement Kierkegaard et Heidegger. Néanmoins, l'approche de Sartre possède une qualité et une poussée qui ont saisi l'âme de ses instances d'une manière beaucoup plus efficace que celle de ses prédécesseurs ou de ses contemporains existentialistes, tels que Camus, Merleau-Ponty et de Beauvoir. Le thème principal des concepts existentialistes est définitivement l'état que «l'existence précède l'essence». De là, Sartre promet d'exprimer le point de vue selon lequel l'homme existe tout d'abord sans but ni signification, se retrouve sur la planète et alors seulement, en tant que réponse à la rencontre, décrit le sens de son style de vie. Ce sera le revers de votre argument présenté par Aristote dans son éthique, cette personne est créée pour remplir un objectif ou un objectif, et cette réalisation du style de vie se compose en essayant d'atteindre cet objectif. En comparaison, Sartre fait valoir qu'il n'y a pas de Seigneur ou de signataire pour donner un but à un homme, c'est au patient de choisir le mode de vie qui le croit le mieux. Néanmoins, le débat subtil de Sartre ne compte pas sur son athéisme pour démontrer le principe existentiel. Car même une idée en Seigneur est, basée sur Sartre, un choix personnel - c'est une existence et un objectif choisis. L'idée à l'intérieur d'une divinité ne sera jamais mise sous pression sur quelqu'un. Même si un seul a été de réaliser les visions incroyables d'Abraham, il faut continuer approximativement au patient de comprendre ces visions: la voix dans les hallucinations divines ou lunatiques? Seul le personnel, et non Dieu, pouvait faire cette compréhension. Sans aucun doute, c'est vraiment un principe plus large de la philosophie de Sartre que le gars est rarement contraint; il est confronté à une décision à chaque transformation. Même si un homme est emprisonné ou qu'une arme à feu est organisée dans sa tête, fait valoir Sartre, c'est vraiment sa sélection si vous devez vous conformer ou défier - les conséquences n'empêchent pas un seul de faire ce choix. Cette extrême flexibilité, reconnaît Sartre, a de lourdes conséquences. Nous sommes responsables de tout ce qui se passe. Un seul ne peut pas, dans l'existentialisme sartrien, faire des excuses ou reporter la responsabilité soit à un divin ou à la nature humaine: cela constituerait une tromperie personnelle, ou «mauvaise foi». Cela peut entraîner 3 problèmes liés au personnel. Tout d'abord «l'angoisse», du fait de la connaissance du poids de l'obligation que nous maintenons chacun. Chaque chose que nous faisons a un impact non seulement sur vous-même, mais par nos alternatives et mesures, nous avons établi des exemples pour le reste de l'humanité. Chaque fois que nous faisons un choix, ce n'est vraiment pas simplement une préférence individuelle, mais une déclaration à travers le monde que c'est ainsi que la vie doit être dirigée. Le prochain stress est «l'abandon». L'existentialiste trouve «extrêmement embarrassant» que le Seigneur n'existe pas vraiment. À cause de cela, nous restons donc seuls sans aide ou assistance dans les préoccupations morales. Pratiquement, nous devons permettre que cela se passe ensemble. Troisièmement, il existe un «désespoir». Par cela, Sartre signifie que nous devons répondre sans avoir à attendre, renoncer à l'intuition de croire que les problèmes sortiront pour trouver le meilleur. Il n'y a absolument aucune providence. Les résultats de l'existentialisme de Sartre sont évidemment lourds mais inévitables. Notre entreprise est «condamnée à devenir libre». Mais cela ne devrait pas déclencher une quelconque forme de pessimisme, car ses détracteurs ont fréquemment accusé son approche d'engendrer. L'existentialisme montre «une sévérité d'optimisme», nous informe Sartre. Ses informations optimistes indiquent que «l'avenir de l'homme est placé en lui-même».

10 décembre 2022

Bien gérer les réseaux sociaux

Les médias sociaux sont un terme plus complexe qu'il n'est immédiatement évident, en particulier dans le paysage Web moderne. Alors que la majorité des jeunes générations ont au moins une certaine expérience de l'utilisation de plateformes comme Facebook, Instagram et Twitter pour rester en contact avec leurs amis et leur famille, de plus en plus d'entreprises les utilisent pour débloquer de nouvelles bases de clients. Contrairement à un site Web personnel, les plateformes sociales nous permettent d'interagir directement avec les clients pour encourager la confiance, l'intérêt et le commerce répété - nous ne devons pas compter uniquement sur les clients qui visitent notre site. Quelles que soient les opportunités commerciales que cela peut révéler, il y a plusieurs considérations lors de l'utilisation des médias sociaux à des fins professionnelles, à savoir l'équilibre entre le contenu social et professionnel. Sans précaution, le matériel que nous publions en ligne peut nuire à notre réputation en tant que photographes et hommes d'affaires. Ici, nous explorons certaines choses à faire et à ne pas faire pour vous permettre de tirer le meilleur parti de votre présence en ligne.

Attirer le bon public
Quelle que soit la stratégie de médias sociaux que vous choisir d'adopter, il est essentiel qu'il vous connecte aux personnes susceptibles d'être intéressées par vos services. Réfléchissez au type de contenu qui vous permettra de fidéliser vos clients potentiels et de les fidéliser. N'oubliez pas que votre liste d'abonnés influencera la perception qu'ont les gens de votre marque.


Marquez intelligemment
La fonction des publications commerciales diffère du contenu social standard. Lors de la publication d'une image sur Facebook, Twitter ou Instagram, un indicateur de son succès n'est pas nécessairement le nombre total de likes, mais le nombre de personnes pertinentes qui la voient. Ajoutez des hashtags en rapport avec votre spécialité photographique, votre domaine de travail et votre type de sujet.


Restez dans le sujet
Bien que vous puissiez choisir d'introduire un ton sociable dans vos publications, il est important de vous rappeler la fonction du contenu que vous partagez. Bien que nous utilisions toujours le terme de médias sociaux, nous devons conserver une image professionnelle, en nous abstenant d'ajouter des commentaires potentiellement incendiaires, seo des opinions politiques ou d'autres éléments susceptibles d'influencer la façon dont les téléspectateurs vous voient en tant que marque. Restez largement neutre dans vos opinions pour maximiser votre attrait.


Conclusion
La façon dont vous utilisez les médias sociaux peut avoir des implications de grande envergure. Une stratégie bien planifiée peut augmenter votre visibilité vis-à-vis des sources potentielles de revenus, tandis que la négligence ou un contenu erroné peut avoir un impact négatif sur votre image professionnelle.

8 octobre 2022

Des leaders pour l'Ethiopie

Le Dr Abiy Ahmed a été choisi pour remplacer par consensus le Premier ministre sortant Hailemariam Desalegn Ahmed, assermenté par le Parlement éthiopien lundi de Pâques.
Ahmed préside l'Organisation démocratique populaire oromo. Néanmoins, il est connu pour être en faveur de l'unité éthiopienne et a utilisé son discours inaugural pour défendre deux idéaux qui lient les Éthiopiens - le sacrifice partagé et le destin commun.
La plupart des Éthiopiens pensent que le nouveau Premier ministre poursuivra les réformes politiques. Et compte tenu de son rôle de leader au sein de l'Organisation démocratique populaire oromo, son ascension au poste politique le plus élevé du pays pourrait changer la donne. Cela vient du fait qu'Oromia, le bastion du parti, a été l'épicentre des manifestations anti-régime.Son élection signifie que la coalition au pouvoir a une bonne chance de calmer les manifestations oromo, tout en gagnant stratégiquement la légitimité dont elle a besoin.
En plus de cela, l'élection d'Ahmed a donné au Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF) la stabilité que la coalition au pouvoir recherche depuis longtemps dans un pays ravagé par des niveaux de tension ethnique sans précédent.
Un pays divisé
Les commentateurs politiques conviennent qu'avant l'élection d'Ahmed, les Oromos, l'un des plus grands groupes ethniques d'Ethiopie, étaient prêts à exercer plus d'influence que jamais auparavant. Il en a été de même des Amharas, qui ont exprimé leur solidarité avec les Oromos lors des récentes manifestations politiques en Éthiopie.
Les protestations oromo étaient contre la répression politique sous des régimes successifs et une réaction à la politique du pays qui a réussi à créer des divisions selon des critères ethniques.
Alors que le leadership d'Ahmed aidera à apaiser l'inquiétude d'Oromo et d'Amhara, il fait face à une route difficile sur d'autres fronts. Une tâche difficile à laquelle il est confronté est de créer un consensus entre les Amharas ethniques de la région nord instable et leurs hôtes tigray.
Il existe également un autre point de discorde en ce qui concerne le parti le plus puissant de la coalition au pouvoir. Au cours des 27 dernières années, le Front de libération du peuple tigréen, qui fait partie de la coalition EPRDF, contrôlait les institutions de l'État telles que l'armée et les unités de renseignement.
La croyance générale est que le parti a utilisé ces instruments de pouvoir pour opposer les Oromos aux Amharas. La méfiance qui en a résulté entre les deux groupes a entraîné des relations interethniques tendues.
Dernièrement cependant, de nouveaux dirigeants dans les camps d'Oromo et d'Amhara ont fait de grandes tentatives pour forger un nouveau partenariat et le niveau de confiance entre eux s'est accru. Ces efforts ont ouvert la voie à la montée au pouvoir d'Ahmed, le candidat amharique ayant abandonné sa candidature pour pouvoir soutenir le nouveau Premier ministre.
L'élection d'Ahmed signifie que pour la première fois en 27 ans, le nationalisme éthiopien prend de l'ampleur. L'arrangement fédéral ethnique de l'Éthiopie a été conçu pour autonomiser les groupes ethniques et déléguer le pouvoir aux administrations locales. Cependant, cet arrangement a souffert de graves difficultés. Les États régionaux ont été cooptés par le gouvernement fédéral et les tensions ethniques ont exacerbé. Les expulsions forcées d'indigènes de leurs terres ancestrales sont courantes. C'est pourquoi le discours inaugural unificateur d'Ahmed a été considéré comme une promesse pour une nouvelle journée.
La position d'Ahmed en tant que Premier ministre sera renforcée par l'émergence du partenariat Amhara et Oromo en tant que force contre la domination du Front de libération du peuple tigréen au sein de la coalition au pouvoir. L'EPRDF doit maintenant assurer sa survie en renforçant les procédures démocratiques et en entretenant les relations entre les partis.
De grandes attentes
Lorsque l'ancien premier ministre Meles Zenawi est décédé en 2012, la coalition au pouvoir en Éthiopie s'est concentrée sur la mise en œuvre de la vision Zenawi », qui était davantage une question de développement économique que de consensus politique.
Pour ceux qui veulent voir le régime s'éloigner de la philosophie et de la rhétorique zenawi, l'appel du nouveau Premier ministre pour une nouvelle approche du leadership donne déjà un peu d'espoir.
Les Éthiopiens s'attendent également à ce qu'Ahmed mette fin à l'état d'urgence qui a été imposé après la démission de l'ancien Premier ministre Hailemariam Desalegn. En vertu de l'état d'urgence, certains prisonniers récemment libérés ont été de nouveau arrêtés
S'il ne lève pas l'état d'urgence, Ahmed aura du mal à gouverner.
Rôle renouvelé dans la Corne de l'Afrique
La nouvelle direction dirigée par Ahmed doit également déterminer comment renforcer la position de l'Éthiopie dans une région instable et comment nourrir le dialogue interétatique.
Dans son discours inaugural, Ahmed a appelé à la reprise des relations avec l'Érythrée, ce qui a lui-même signalé qu'il pourrait y avoir de meilleures relations entre les deux pays. Tout développement sur ce front améliorerait considérablement la paix dans la région.
Ahmed a également déclaré que sa politique étrangère se concentrerait sur les intérêts mutuels et la réparation des liens tendus avec les pays de la région et au-delà. C'est un bon signe pour une coopération régionale accrue.
Malgré ses bonnes intentions, le jury est toujours absent. Les Éthiopiens doivent évaluer les promesses du nouveau Premier ministre avec un optimisme prudent alors même qu'ils lui accordent le bénéfice du doute.

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