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Le blog du cerveau
22 mars 2019

Quand le gouvernement arrête tout

Rarement Donald Trump a paru reconnaître la défaite comme ce vendredi 25 janvier sur la pelouse du Jardin des roses à la Maison-Blanche. Au 35e jour du «shutdown», la mise à l'arrêt d'une partie du gouvernement fédéral faute de budget, le président a accepté le seul compromis offert par l'opposition démocrate, sans la moindre concession pour son «mur» sur la frontière mexicaine. Il a signé une mesure de financement temporaire qui permet de payer les fonctionnaires et de remettre l'administration au travail jusqu'au 15 février prochain. Le contexte a pesé dans la décision du chef de la Maison-Blanche de rendre, au moins temporairement, les armes. Ce vendredi marquait le deuxième jour de paye manquée (elle est bimensuelle) pour 800.000 fonctionnaires réquisitionnés ou mis au chômage technique. Signe de leur colère grandissante, l'Autorité fédérale de l'aviation avait dû suspendre une partie des vols dans plusieurs aéroports du fait de l'absentéisme des aiguilleurs du ciel, suivant celui des agents de sécurité. De même, 14.000 employés du fisc refusaient l'ordre de travailler sans salaire. «Nous avons de très bonnes idées sur la façon de sécuriser la frontière», a dit vendredi la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi. Mais «on ne négocie pas en prenant les Américains en otages, espérons que le président a retenu la leçon», a lâché son compère au Sénat, Chuck Schumer. Avec le retour à la normale, Donald Trump doit être réinvité à prononcer son discours annuel sur l'état de l'Union au Capitole «à une date à convenir». Du perchoir, «Madam speaker» est sûre de l'y toiser.

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